Ne pas pouvoir dormir dans un hôtel 3*, cela faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé… Les choses se gâtent déjà lors de l'accès au troisième étage par un double escalier en bois peu amène qui ne laisse pas présager du meilleur (en termes de construction, d'aménagement ou de réhabilitation du vieux bâti). La chambre allouée (n° 4), visuellement aux normes, était déjà située sous les combles, sans climatisation ou ventilateur. Si le propriétaire ne peut certes pas grand-chose aux coups de chaleur du moment, il pourrait, en revanche, sans doute proposer à ses clients autre chose que de véritables auditoriums, des chambres dont la fragilité acoustique des parois laisse passer le moindre bruit, voire le moindre souffle. Ajoutez à cela le contexte d'un mariage, un encerclement de noceurs et l'expérience à 90 € se transforme en cauchemar nocturne. Pour clore le tout, au moment même où vous pensez enfin pouvoir trouver le sommeil en matinée (après exfiltration collective desdits noceurs), le personnel de service lui-même finit par vous achever avec des va-et-vient qui manquent assurément de discrétion. Le cadre général, bien que nécessitant de nombreux travaux, est certes bucolique et il est sans doute fort plaisant de déjeuner au restaurant de plein air installé dans un joli parc rafraîchi par la rivière. Mais il conviendrait avant tout de remplir la principale promesse d'un hôtel : permettre à ses clients de dormir.